mercredi 27 juillet 2016

Mardi 19 Juillet 2016 : Gargett Rodeo Grounds - Yaamba Rest Area

Une petite appréhension se fait ressentir alors que la clef est dans le contact et que Xavier s’apprête à la tourner. Immédiatement le moteur démarre, nous sommes soulagés. Par contre il pleut toujours autant… Nous sommes à deux pas de la Finch Hatton Gorge mais dès l’entrée du parc les choses se compliquent. Il faut traverser un « Floodway » un passage à gué mais à la vue de la profondeur indiquée (il y a toujours une échelle pour vous informer) et du courant nous renonçons.


Les fortes précipitations que nous subissons depuis quelques jours ont vraiment gonflé les rivières, les champs sont recouverts d’eau, les pistes sont difficilement praticables. Nous préférons ne pas prendre de risque et retournons en ville. Nous faisons le tour de Mackay qui possède quelques édifices Art-déco.
A midi, nous nous régalons d’un morceau de veau que nous avons déniché au supermarché ce matin. Depuis que nous sommes partis il y a un an, c’est la première fois que nous en trouvons.
Nous poursuivons toujours notre route vers le sud et commençons à voir des trouées de ciel bleu. A seize heures quand nous arrivons sur notre aire de camping déjà bien remplie le soleil brille et nous remonte le moral. 



Mercredi 20 Juillet 2016 : Yaamba Rest Area - Duaringa Rest Area

Soleil, soleil… Ca vous fait vraiment plaisir de le retrouver. Nous allons à Yeppon au bord de l’océan et faisons un arrêt au centre d’information, Il n’y a pas grand chose à faire dans le coin en fin de compte, mais nous repartons avec quelques brochures de compagnies proposant des sorties en mer sur des iles. Nous sommes maintenant dans la partie sud de la grande barrière de corail. Nous allons tout de même voir un tout petit peu au nord de la ville le Byfield National Park. C’est une longue langue de terre qui s’érode à l’instar du Cap Ferret. C’est bien plus impressionnant sur les vues aériennes mais la balade nous permet de voir le coin.



Nous longeons la côte, voyons de belles baies et de grosses chauves-souris suspendus à des arbres. Au début Xavier pense que ce sont les fruits de l’arbre (en même temps en conduisant…) mais Aurélie voit un panneau explicatif.
Peu avant midi nous traversons Rockhampton. La ville est décrite par le guide comme très marquée par l’élevage bovin de la région. En effet, il y a quelques représentations de boeufs à l’une des entrées de la ville, mais les gens ne se promènent pas en chapeau de cowboy et autres comme c’est écrit. Nous connaissons un petit coin en Utah bien marqué cowboy si ça vous intéresse nous pourrons vous donner l’adresse ! 
Nous poursuivons notre route. Il y a beaucoup d’aires de repos/pique-nique sur les routes australiennes mais chaque fois que nous quittons une ville en nous disant qu’il y en aura une dans quelques kilomètres, nous sommes bon pour déjeuner vers quatorze heures… Nous passons devant les campings que nous avons repérés mais il est encore trop tôt pour s’arrêter. Nous allons jusqu’au Blackdown Tableland National Park. C’est un plateau culminant à près de neuf cents mètres (huit cents au-dessus de la plaine qui l’entoure). La route, datant d’une trentaine d’années, qui permet d’y accéder, est déjà très belle. Au sommet une piste permet de le parcourir. Elle est un peu boueuse à la suite de la pluie des derniers jours mais nous allons jusqu’au sentier que nous voulons faire.



Nous le parcourons bon train, il n’est plus si tôt que ça et voulons profiter aussi du point de vue que nous avons laissé à l’entrée du parc. Nous ne pouvons pas aller jusqu’au bout du sentier. Une rivière submerge complètement le chemin, nous le voyons se poursuivre sur l’autre rive. Nous devons renoncer mais regardons à travers les arbres les falaises et cascades.





Nous faisons la route en sens inverse et profitons de la belle vue à l’entrée du parc.



Nous redescendons du plateau et prenons la direction du camping. Le problème est qu’à quelques kilomètres de notre destination, un panneau indique que la route est coupée pour cause d’inondation… Nous en recherchons un autre plus en avant sur la route de demain, mais il est décrit comme étant lui aussi au bord d’une rivière… La nuit est tombée, nous préférons revenir en arrière de soixante-dix kilomètres. Par chance cette aire de camping sera vraiment géniale avec ses douches chaudes gratuites.

Jeudi 21 Juillet 2016 : Duaringa Rest Area - Duaringa Rest Area

Nous sommes arrivés un peu tard hier soir et trainons donc ce matin. Nous en profitons pour regarder le grand Barnum des campeurs australiens. Nous devons simplement parcourir les quatre cents kilomètres qui nous séparent des Carnavon Gorges. A midi nous sommes à Emerald, nous profitons du barbecue du jardin botanique pour faire griller un bon bout de boeuf.



Un papi nous fait la conversation mais il a un accent à couper au couteau, en plus il nous parle la bouche pleine et ne comprend pas trop bien ce que nous lui répondons de toutes façons. Il nous reste encore plus de deux cents kilomètres alors nous reprenons la route. Le soleil du matin a un peu laissé la place aux nuages. Les derniers kilomètres sont une piste et il y a deux passages à gué. Il y a pas mal d’eau mais nous les franchissons sans problèmes. A notre arrivée au parc nous nous régalons des kangourous et de l’aperçu des grandes falaises des gorges.






Nous arrivons devant le centre d’information du parc et voyons la mauvaise nouvelle. Les chemins dans les gorges sont fermées jusqu’à nouvel ordre (jusqu’à ce que le niveau d’eau baisse) mais en plus de la pluie est annoncée le lendemain, donc il y a peu de chance que l’accès soit possible très prochainement.


Nous discutons avec couple d’allemand qui compte tout de même faire la ballade le lendemain… Nos mères nous remercierons de faire preuve de prudence et d’y renoncer ! Les intempéries et les gorges font rarement bon ménage. Comme nous l’avons déjà vu sur un panneau de prévention : Ne soyons pas une statistique à cause de notre imprudence !
Nous repartons donc vers la côte, nous devrons revenir en Australie pour voir ces gorges. Nous refaisons intégralement la route en sens inverse, une fois lancés, ça ne fait pas tant que ça… Xavier doit une nouvelle fois passer un contrôle d’alcoolémie, n’ayant pas bu en goutte d’alcool depuis le dernier, nous sommes sereins sur le résultat. A neuf heures trente nous sommes de retour sur l’aire de camping et garons la voiture au même endroit. 

Vendredi 22 Juillet 2016 : Duaringa Rest Area - Sharon Gorge Nature Park

Nous avons décidé de refaire une sortie sur la grande barrière de corail. La météo et les comptes sont au beau fixe alors pourquoi ne pas profiter une nouvelle fois de l’expérience, nous ne reviendrons pas en Australie tout de suite. L’objectif est d’arriver à Town of 1770 en début d’après-midi pour réserver la sortie du lendemain. Nous reprenons donc la route de Rockhampton puis de Gladstone qui est un terminal maritime de charbon… Nous faisons nos emplettes pour le repas de midi avant de nous arrêter sur une aire très agréable au soleil. Nous nous arrêtons pour manger à l’heure où les « habitués » installent leur caravane. Généralement les premiers arrivés privatisent les tables de pique-nique en déployant leur immense auvent en toile au dessus, la caravane garée tout contre. Nous, qui sommes installés juste pour pique-niquer, les empêchons de prendre possession de la notre. Comme déjà par le passé, nous voyons des regards insistants derrière les vitres teintées des gros 4x4 se demandant si nous allons rester là tout l’après-midi où si nous mangeons simplement. La caravane et le 4x4 restant garés tout près de nous sans s’installer jusqu’à ce que nous partions…

Nous arrivons en début d’après-midi au centre d’information d’Agnes Water juste à coté de Town of 1770, qui n’est même pas assez grande pour avoir son propre centre d’information… Nous faisons le tour des brochures et discutons avec une des employées très aimable qui nous explique que le bateau de la compagnie avec qui nous voulons faire la sortie est en réparation… donc qu’il n’y a plus de sortie en mer parce que c’est la seule compagnie… désespoir… Elle nous dit qu’il y en a une autre qui propose la même excursion mais depuis la ville de Bundaberg à une heure trente de route plus au sud et à laquelle il faut trente minutes de plus de bateau pour rejoindre la barrière. Il est quasiment quinze heures nous devons rapidement faire notre choix si nous voulons être à temps à Bundaberg pour réserver notre sortie le lendemain. Faut-il aussi savoir où nous allons dormir… Nous décidons d’y aller. Nous arrivons à temps au centre d’information de Bundaberg où nous tombons sur des gens qui veulent être serviables mais ne connaissent rien à leur ville. Ils ne savent pas si il y a d’autres compagnies qui font la sortie. Quand nous demandons des renseignements sur la compagnie que nous avons trouvé ils lisent la brochure que nous avons dans les mains… Nous demandons s’il y a un parking payant ou gratuit pour garer la voiture pour la journée : ils n’en savent rien. Heureusement la jeune fille du comptoir réservation connait elle la ville et nous renseigne. Demain nous pouvons embarquer pour Lady Musgrave. Nous allons faire un tour jusqu’à la marina pour faire un repérage et allons au camping de l’autre coté de la ville.


Nous nous couchons très tôt, à 20 heures on dort, parce que demain, le réveil sonnera tôt !

1 commentaire:

  1. Salut Chauve et souris (bien sûr Chauve c'est Xavier ).bon pas de chance pour faire rando il y a trop d'eau mais pour refaire une balade en bateaux si il y a trop d'eau normalement c'est pas gênant.
    Vers l'infini et au - delà.

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