samedi 7 novembre 2015

Vendredi 30 Octobre 2015 : Parc National Nevada des Tres Cruces - Taltal

On a bien dormi !!! Miracle !!!! On se met en route et on décide, avec Céline et Jérôme de se suivre jusqu’à Copiapo, en cas de panne d’essence de l’un ou de l’autre (leur voiture a une drôle de jauge qui indique qu’elle a toujours le plein, et la notre a un tiers du plein… et il y a quand même 150 km). Finalement on arrive tous à bon port et on se dit au revoir ! C’est un peu émouvant… ils sont super et même si on ne se connait pas depuis longtemps, le refuge glacial, ça rapproche ! On les reverra ! Où ? On verra bien !!!

Nous partons faire le plein de courses, car nos réserves ont été mises à mal les trois derniers jours. Puis nous mettons le cap vers le parc national Pan de Azucar, où nous avons projeté de camper. En approchant du parc nous entrons de nouveau dans le désert, puis dans la brume côtière. 

Nous passons par la ville de Chanaral, qui a l’air d’avoir été récemment dévastée par une catastrophe naturelle : coulée de boue ou tsunami ? les deux ? nous ne saurons pas…

Finalement, nous apercevons les grandes plages de sable fin qui font la réputation du parc.




Nous nous rendons compte qu’une bonne moitié du parc est fermée… et que seul un camping est ouvert (le plus cher, évidemment !!!). On se pose la question : On reste, on pars ? Vu qu’il est tôt et que le ciel est couvert, et que le parc est moitié (et même plus qu’à moitié) fermé, on file !

Nous commençons donc la route du lendemain, et nous verrons bien où on dort !

Arrivés à Taltal, une petite ville côtière, on trouve une zone de camping gratuite sur la plage, on s’y installe et on passe une bonne nuit, après une très longue route ! 

Samedi 31 Octobre 2015 : Taltal - Antofagasta

Les kilomètres fait la veille nous permettent de nous lever moins tôt. On souhaite faire la visite ce matin à 10 heures du Very Large Telescope (VLT), situé sur la montagne Cerro Paranal. Pour y aller, on emprunte une route côtière très belle. Le VLT est un projet européen et actuellement le plus grand télescope optique du monde. La visite, qui dure presque trois heures, est gratuite, sur réservation cependant, et seulement le samedi à 10 heures et 14 heures. 




Nous apprenons au cours de celle ci beaucoup de choses (et le guide nous dit en riant : « regardez où sont vos impôts ») ! Nous y reviendront peut être en 2024, lorsque le ELT (Extrême Large Telescope, avec un miroir de 40 mètres de diamètre) sera construit sur la montagne d’à côté ! Mais pour le moment ils en sont au terrassement !!! Faut patienter !!! 







Puis nous reprenons la route vers Antofagasta. Nous traversons alors des paysages merveilleux : d’abord montagneux, puis désertiques.

Les abords d’Antofagasta nous paraissent tristes et sales, dans la brume… nous nous sentons pas vraiment super bien ici. Nous nous arrêtons dans une station service (Copec avec Pronto pour ceux qui voyagent) pour manger un petit bout et capter internet. Nous décidons de prendre un hôtel pour la nuit (c’est très rare, mais tout arrive)… Nous allons donc à l’ibis (moins typique c’est impossible !) et y arrivons tôt ! Nous payons avec la carte bleue en dollars américains, ce qui nous exonère de TVA (19 %), et découvrons avec délices notre superbe chambre et sa merveilleuse douche !!! On commence d’ailleurs par là !!! On ressortira pour acheter à diner. Le reste de la journée sera consacré au blog, à l’organisation de la suite, et à appeler nos parents (et aussi à une petite lessive) ! 

Dimanche 1er Novembre 2015 : Antofagasta - San Pedro de Atacama

Nous restons un maximum à l’hôtel ! On met nos affaires en ordre et on se fait tout beaux pour partir. Nous faisons quelques dernières courses et en avant ! 
Nous pique niquons devant La Portada, un rocher en forme d’arche à quelques kilomètres au nord d’Antofagasta. 


Puis nous prenons la route de San Pedro de Atacama. Bon ben ce coup ci, rien de spectaculaire : du dessert, énormément de poussière et les vestiges des exploitations de salpêtre.



Nous arrivons à 18 heures 30 et après un tour de ville trouvons un camping pas cher pour s’installer. Il est conseillé par le guide du routard, mais le premier abord n’est vraiment pas convaincant !!! Les sanitaires sont affreux et il y a de tout partout… On se demande où on est tombé et on hésite même à partir. En plus il y a un vent terrible, qui soulève des quantités de sable impressionnantes. On s’installe quand même mais on ne paie que pour une nuit. La poussière soulevée par le vent entre dans la tente qui est parfaitement fermée… Nous nous installons dans la voiture pour la soirée, nous y mangeons. Cependant, dès le soleil couché, le vent tombe et tout est calme. Nous passons donc, contre toute attente, une bonne nuit !

Lundi 2 Novembre 2015 : San Pedro de Atacama

Nous nous levons reposés, après une nuit très calme. Nous prenons le petit déjeuner sur notre table de pique nique, qui n’a plus qu’un seul banc (et le deuxième est cassé, mais on peut encore s’y assoir).
Nous allons faire un tour de ville à pied vers 10 heures. Au retour, nous mangeons, même s’il est un peu tôt. Nous utilisons la table de la voisine, elle dort. 
Nous nous mettons ensuite en route vers le village de Rio Grande, qui semble situé au bout du monde. Sur la route on voit des vigognes, des paysages immenses. On passe plusieurs passages à gués, et on explore un canyon aux parois multicolores.









Au retour, un jeune autostoppeur nous fait signe de nous arrêter à la sortie du village. On s’arrête, car, franchement, il ne doit pas y avoir beaucoup de voitures qui passent. Il s’appelle Alejandro, a 24 ans et est acteur. Il s’est rendu à Rio Grande pour la cérémonie de la Toussaint, qui est très particulière là-bas. Ils enlèvent toutes les croix du cimetière et passent de maison en maison pour les présenter et font un banquet. Puis ils remettent tout en place. La conversation en espagnol n’est pas facile, mais c’est agréable. On comprend que sa nuit a été difficile et un peu courte, car le banquet en question a été très arrosé !!! On le dépose à San Pedro de Atacama, et nous repartons pour la vallée de la muerte. La route fait une boucle. Nous la prenons dans un sens, croisons un autobus et partons donc confiants ! Quelques mètres plus loin, nous rencontrons des difficultés avec un énorme banc de sable qui recouvre complètement la piste, le tout au bord d’un canyon ! Xavier gère, mais j’ai (Aurélie) très très peur !!! D’ailleurs j’ai fini à pied, la voiture s’approchant dangereusement du bord du canyon…
Une fois cet obstacle, long d’à peine une centaine de mètres, passé, nous profitons des très beaux paysages de cette vallée.


Le guide du routard conseille d’y aller le soir, mais il y a tellement de vent, de poussière et de sable qu’on ne peut pas vraiment en profiter. Nous y retournerons un matin (mais pas question de repasser par le passage ultra sablonneux, même si je soupçonne fortement Xavier de s’être un peu amusé !!!
Nous souhaitons finir la journée par l’exploration de la vallée de la Luna, mais comme je le disais, il y a beaucoup de vent et en arrivant, on voit que c’est payant et un peu cher… On se dit que s’il faut payer, autant payer à un moment où on pourra descendre de voiture pour prendre des photos !!! On remet à plus tard… On rentre au camping, et Xavier prend une merveilleuse douche chaude, avec de la pression et tout et tout… On se dit qu’on reste une nuit de plus, au moins ! Comme quoi, faut pas se fier aux apparences !

Mardi 3 Novembre 2015 : San Pedro de Atacama

Au programme du matin : visite de lagunes de la reserva nacional Los Flamencos !!! On est enthousiastes !!! Le guide du routard nous a prévenu : c’est payant : 2 000 pesos par personne, soit 2,66 par personne. Arrivés à 50 mètres de la première lagune, que nous apercevons bien d’ailleurs, le prix pour les étrangers a été gratté… On nous demande 15 000 pesos chacun, soit 20 euros par personne… Là on se dit que c’est pas possible… On fait demi tour ! On se contentera donc de voir les lagunes d’un peu plus loin que prévu, mais un tel écart de prix doit profiter à quelqu’un et pas forcément à quelqu’un qui le mérite !!!

Nous prenons quand même de belles photos !




Nous reprenons la route le long du salar d’atacama, et traversons le bourg de Toconao. Nous nous arrêtons sur la place principale et admirons la petite église.




Nous contournons le salar par le village de Peine, et retournons à San Pedro de Atacama par une très longue piste. En chemin, nous tentons de voir le Crater Monturaqui, un cratère de météorite, mais ne parvenons pas à le trouver. Il faut partir à pied à partir de la piste, mais il n’y a pas de chemin… 





Mercredi 4 Novembre 2015 : San Pedro de Atacama

Ce mercredi, nous nous mettons en route vers 9 heures et demi. Nous passons à la station service où il nous arrive une expérience un peu bizarre : on fait le plein et au moment de payer par carte bleu, le pompiste a déjà validé le montant, que nous ne pouvons vérifier (d’habitude, au Chili, le client confirme le montant à payer). Ca ne loupe pas il a écrit 37 000 au lieu de 27 000. Xavier se tourne vers la pompe pour lui montrer, et il sort immédiatement un billet de 10 000 de sa poche… bref… faut rester vigilants !!! Juste après on fait un saut à la Franchuteria, une toute petite boulangerie française !!! Nous y achetons une baguette pour un prix tout à fait raisonnable, elle sera parfaite pour le pique nique du midi. Nous repartons vers le village de Toconao, que nous traversons. Nous passons le tropique du Capricorne et continuons. Les paysages changent, et tout devient de plus en plus beau, au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude.









Nous avons décidé de voir les lagunes Miscanti et Miniques. L’accès est payant, 3 000 pesos par personne, mais nous y allons ! C’est magnifique… Et aucune des photos ne pourra vraiment représenter ce qu’on a vu… On y pique nique, en profitant de la vue (et de la très bonne baguette française) !
Le guide du routard n’attribue que deux bonhommes, on ne comprend pas trop pourquoi…






Puis nous reprenons la route vers la frontière Argentine (que nous ne passerons pas !). A chaque virage nous attend un nouveau paysage féerique !!! C’est magique ! 






On s’arrête en bord de route pour une petite sieste d’un quart d’heure et quand on se réveille, un animal : renard ? coyote ? est assis devant la voiture et nous regarde ! Il est trop joli ! 



Finalement on arrive à un poste de Carabineros Chilien où l’on nous explique que nous ne pouvons pas aller plus loin, la piste pour faire la boucle est dangereuse à partir de 15 heures (mais pas le matin !). Peut être à cause du vent ? On n’a pas trop compris, mais on fait demi tour et on retourne à San Pedro de Atacama par le chemin d’où on vient !









On s’endort en pensant aux bonnes viennoiseries et baguettes françaises qu’on va s’acheter le lendemain…

Jeudi 5 Novembre 2015 : San Pedro de Atacama

La journée commence bien : croissant et chocolatine !!!! Ca fait du bien !!!
On se met ensuite en route pour notre dernière journée autour de San Pedro de Atacama. Nous partons en direction de Paso Jama, une autre frontière avec l’Argentine. A la sortie du village, quatre jeunes (dans les 19-20 ans) nous font de grands signes. Nous nous arrêtons et ils nous expliquent qu’ils ont besoin d’aller jusqu’au croisement avec la frontière Bolivienne. On leur dit qu’ils sont trop nombreux, mais ils sont motivés pour s’entasser, alors ils montent tous à l’arrière ! Bon la sécurité routière au Chili, c’est pas tout à fait comme en France… On bosse un peu notre espagnol sur la route du coup ! On les dépose au croisement dit, à 5 kilomètres de la frontière Bolivienne, et au pied du volcan Licancabur, qui est très beau ! Le village de San Pedro de Atacama est à 2438 mètres, et au croisement, soit 48 kilomètres plus loin, on est déjà à plus de 4600 mètres. L’air se fait plus rare et la température a chuté.


On continue tous les deux et on profite des magnifiques paysages autour de nous. Nous regardons aussi les vigognes, qui mangent des herbes tellement fines qu’elles sont invisibles…. On dirait qu’elles broutent des cailloux ! 




On passe les 4810 mètres, brièvement, mais c’est pas rien ! 
On s’arrête pour pique niquer en bord de route, mais le moindre effort nous coute… on prendra vraiment notre temps !
Après on prend une petite piste pour aller voir le Salar del Pujsa, qui est très beau. La seule difficulté est que le chemin n’est pas du tout signalé, et qu’il s’éloigne beaucoup de la route. Heureusement nous avons une application GPS avec la trace que nous devions suivre… sinon cela aurait été facile de se perdre ! 



Enfin, on tente d’aller voir le Salar de Tara. Il a trois bonhommes sur le guide du routard, mais il y a surtout écrit cela : « Pour cette magnifique excursion, un guide ou un tour avec une agence s’avère absolument indispensable. Non seulement il faut un 4x4 (avec pelle, plaques et sangles en cas d’enlisement) mais surtout un guide. Aucun repère visuel, pas de piste, pas de réseau téléphonique, même avec un GPS vous risquez de vous perdre. On vous conseille aussi de ne la manquer sous aucun prétexte ! On y voit les roches ciselées par le vent formant les Monjes de la Pacana (km 100), puis on se dirige vers le salar de Tara, sa lagune étendue sur de 3 à 25 km2 selon la saison, et les Catedrales de Tara, évoquant un château ruiniforme. Des paysages à couper le souffle, avec flamants roses et des dizaines d’espèces d’oiseaux à observer. Voici l’altiplano dans toute sa splendeur ! »
Alors on se dit que peut être qu’on ne pourra pas aller jusqu’au Salar… mais on veut essayer quand même. Et puis acheter une excursion dans une agence, c’est pas vraiment notre truc (et c’est lourd pour un budget tour du monde)… On s’élance, un peu fébriles, et on suit scrupuleusement la trace GPS que nous avions enregistrée avant de partir. Finalement, pas de sable pour s’enliser, pas de difficulté majeure… La seule est vraiment la navigation, et le repérage dans ces immenses espaces désertiques où il n’y a pas de piste… (et faut aussi éviter les vigognes, qui sont couleur camouflage !). On arrive sans problème à la lagune, on observe les flamants roses, c’est très beau. Le retour sera plus facile, on connait le terrain alors on fonce ! Notons tout de même que l’on croise une Opel Astra…













On repart tranquillement vers le village. Au retour, il faut descendre tout ce que l’on a monté. C’est bien pour l’économie de carburant, par contre, on n’avait jamais vu autant de voies de sécurité sur une route. Il y a en a largement plus d’une par kilomètre. Elles sont les unes derrières les autres…
On retourne au camping pour notre dernière nuit. On y retrouve les 3 chiens et les 9 chats (ceux que l’on a pu compter) qui y vivent avec nous !


3 commentaires:

  1. Salut SERGE et BERNARD je revient vers vous après vous avoir un peu laissé tomber . Mais je pense que je revient au bon monnent car Xavier est entrain de s'éclate dans le dessert de l'Acatama il croit faire le Dakar et en plus il prend des groupes d'auto-stoppeurs pour remplir la voiture comme dans Pékin express .Enfin les Lagune son très belle les paysage magnifique comme souvent dans les desserts . Et pour finir le conseille retenus dans cette épisode ne pas suivre les conseilles du petit routard mais plutôt celui du "on y va on verra "
    Vers l'infini et au delà

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  2. coucou SERGE et BERNARD. Je sais pas si vous avez remarqué mais je n'est rien dit sur la photo N°11 du 5/11/2015 . Je suis sur que vous l'avez ni là en vous disant "tu vas voir le commentaire que Brice va dire hi hi hi ..." B non aucun commentaire sur cette Obélix planté là ,vous serez surement déçu que je n'ai pas dit que cela ressemblé a un pénis ou à un gode fièrement dressait , je ne serais pas vulgaire car dire que ces un zizi ou même plus vulgaire une bite non vous n'aurez pas se plaisir . donc déçus .( il manque les couilles)

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  3. ha oui, un pique nique avec une super bonne baguette française !!! ça donne faim tout ça !!!
    Et ces paysages,,, toujours aussi magnifiques. ♡♡

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